Le glissant...
Même si vous êtes au point en trial urbain, rouler en naturel pour la première fois risque d'être une sacrée surprise.
L'adhérence est quasi imprévisible et beaucoup des tracés demandent un peu plus d'élaboration dans les enchaînements que des transitions
sur la roue arrière.
Alors pourquoi rouler en naturel? C'est tellement plus chouette!
Rouler en naturel demande une approche plus stratégique du parcours, avec plus de visualisation et de concentration.
Il faut mieux doser le pédalage, évaluer les distances, et optimiser ses transfers d'appuis.
Bref, ça rend le schmilblik plus interessant.
Les parcours de compétition
La plupart des compétitions ont lieu dans des zones naturelles, avec seulement une minorité de zones
artificielles (appelées indoor, même quand elles sont installées dehors).
Une zone de troncs d'arbres et une zone artificielle faite avec des buses de béton.
Par exemple, vous aurez entre 6 et 10 sections, marquées avec des rubans et des flêches indiquant les passages
obligés, avec differentes couleurs à respecter selon les catégories de pilote.
En compétition, chaque zone doit être parcourue en moins de 2:30mn (avec le temps dépassé comptabilisé
comme des points de pénalité). Si vous vous éjectez ou que vous mettez les deux pieds
à terre en même temps, vous êtes hors section avec 5 points de pénalité, jusqu'au prochain parcours de toutes les zones.
Sur chaque parcours, vos pénalités sont comptées sur un carton perforé. Les rêgles et les pénalités
sont légèrement differentes selon que la compétition suit les règles de
l'Union Cycliste Internationale (UCI) ou de la Biketrial International Union (BIU).
Jetez un oeil sur les techniques utilisées en compète, en naturel ou en artificiel.
(cliquer sur les vignettes)
Repèrages de zone à pieds
Imaginer les sauts à vélo
Strategie
Maintenant, avant de vous lancer sur la zone à vélo, vous avez le droit de faire vos repèrages à
pieds, pour penser à la meilleure approche, aux prises d'élan, et choisir le meilleur tracé.
Cela fait partie de la préparation mentale. Si vous identifiez les meilleures lignes, vous aurez plus de chance de passer
sans poser de pieds, et sans perdre de temps avec des hésitations de dernière minute.
Si vous n'êtes pas le premier à entrer la zone, regardez le passage du pilote précédent, il peut
avoir de bonnes idées.
Utilisez les pénalités jusqu'au bout
Un carton de pointage.
Gèrez vos pénalités
Si la seule manière de grimper un obstacle difficile est de mettre un pied par terre (1 point de pénalité)
c'est toujours mieux que d'essayer le tout pour le tout en vain et de tomber (5 points et sortie de la zone).
Mais si vous prévoyez de mettre un pied (en fait même si vous n'aviez pas prévu), essayez
d'en tirer le meilleur parti. Placez votre pied le plus haut et le plus loin possible sur l'obstacle à franchir.
Cela vous évitera d'autre points imprévus, en plaçant le vélo au mieux pour repartir.
Evitez de remonter tout de suite sur le vélo si c'est pour retomber aussitôt en déséquilibre.
Il vaut mieux bien préparer son impulsion et revenir sur le vélo calmement.
A tout moment, vous devez garder vos deux pieds de part et d'autre du cadre (sinon cela compte comme une éjection, 5 points).
Une section de palettes pour tous les niveaux.
D'autres zones en vrac (a l'école de César Cañas)